Le saint coran par serigne sam mbaye

Le saint coran par serigne sam mbaye




C’est le secret du Coran qui supporte l’univers, c’est lui qui supporte les sept cieux et les sept terres. Il n’existe pas sur terre une chose dont on peut dire qu’elle n’est pas une créature si ce n’est le Coran. Nul ne peut dire que le Coran c’est DIEU mais personne ne peut afirmer le contraire, car il constitue la Parole de notre SEIGNEUR (Tabaaraka wa Tahanlaa) «Jalla jalàlahù wa anzza kamàlahù».
L’importance du Coran a atteint un niveau tel que ‘‘Seyidal awwalìna wa-l- àhirìna’’, dont le secret qui constitue des océans dont aucun prophète ne pourrait supporter d’avaler le contenu d’une cuillère d’aucun d’entre eux.
(Anleyhi-s-salaatu wa-s-salaam), a enduré beaucoup de peine avant de recevoir le premier verset qui est descendu sur lui. Il a eu à supporter trois étreintes de Seyidina Jibbril qui voulait l’isoler de sa nature humaine («Adamiya») pour faire place à une autre nature supérieure, la nature angélique, afin que le Coran puisse pénétrer. Si on considére le secret de chaque harf (lettre) du Coran, nous verrions que trente mille anges ne pourraient pas le soulever (un seul harf). Les savants rabbaniyùn ont dit que le harf (la lettre) n’est pas une créature car elle vient du Coran, elle en fait partie.
Les rabbaniyùn disent que le Coran est venu de Ummul Kitaab qui est le lieu du ‘‘Savoir’’ de notre SEIGNEUR (Tabaaraka wa Tahanlaa), ‘‘al ilmul qadìm’’, la science qui n’a pas été inventée, qui existe depuis toujours , qui fait partie des manifestations de notre SEIGNEUR (Ta-baaraka wa Tahanlaa). Comme nous avons l’habitude de l’illustrer, par l’encre dans laquelle on trempe sa plume pour écrire et qui contient toutes les lettres que l’on veut écrire mais dont les caractères ne sont pas encore formés. L’encre constitue donc la ‘‘mère’’ de tout ce que l’on veut écrire. Il en est ainsi pour Ummul Kitaab.
Après Ummul Kitaab, le Coran est descendu sur Lawhul Mahfùz puis au niveau du ciel le plus bas, le plus proche de nous. On dit qu’il existe sept cieux ; pour illustrer cela il nous faudra un peu plus de temps. Vous savez que les chifres 7 et 70 montrent seulement l’importance d’une chose mais non la quantité (ou le nombre) réelle de celle-ci.
Le Coran quitte alors ce ciel pour descendre munajjinane ; C’est-à- dire pour des circonstances tels que rendre un jugement, répondre aux questions des mushrikùn ou des juifs posées au Prophète (Anley- hi-s-salaatu wa-s-salaam) pour le piéger (ou l’éprouver)…etc. Ou alors les sahaaba, se situant à un lieu assez éloigné du Prophète (Anley- hi-s-salaatu wa-s-salaam), font face à un problème précis (pendant leur absence) et dont ils doivent connaître l’issue, alors, le verset correspondant à la situation descend pour les informer à leur retour.
Donc, selon la façon dont se présentent les évènements, le Coran descend pour les réglementer, ou alors les fils d’Adam font une chose anormale et il descend pour les corriger. De même, si le Prophète (Anleyhi-s-salaatu wa-s-salaam) prend sur lui la liberté de traiter un problème donné en l’absence de tout verset sur la question, le Coran peut descendre soit pour confirmer son jugement soit pour le rectifer comme ce fut le cas par exemple de Asnà Badrin et tant d’autres évènements.

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