Fin promotion élèves darra Mame Diarra prokhane 40 ont mémorisé le saint coran pour l'année 2020

Fin promotion élèves darra Mame Diarra prokhane 40 ont mémorisé le saint coran pour l'année 2020





LE MODÈLE DE POROKHANE

Savez-vous que le vrai nom de Porokhane c'est Fourhane ( l'argument) ? Porokhane fut fondé par Mame Mor Anta Saly  Mbacké. C'était pendant la période que l'Almamy Maba Diakhou  Bâ avait décidé non seulement de protéger les savants musulmans qui subissaient les violences et les assauts des ceddo, mais surtout il  voulait créer l'unité des musulmans et de permettre leur réveil. En cela, presque toutes les familles religieuses du pays l'avaient rejoint à Nioro dans le Saloum.  

 À l'origine , on peut dire que Porokhane  n'etait  rien d'autre qu'un village-refuge, un  village-ecole ( daara) ou Mame Mor Anta Saly enseignait le Coran et toutes les autres disciplines des sciences islamiques. Mame Mor Anta Saly était un penseur, un génie, un savant d'exception avec  une intelligence rare. À Porokhane, il y enseignait presque toutes les disciplines. C'est dans ce village que résidait toute sa famille. Certains de ses enfants y sont nés. C'est là-bas que décéda Mame Mariam Bousso ( Mame Diarra) à 33 ans. Une dame pure, sainte, pieuse, dont  l'héritage est toujours d'actualité. Si l'on parle de Porokhane, c'est toujours à son honneur. Si le village est presque devenu une  ville c'est à son honneur. Si l'ecole Mame Diarra existe, c'est à son honneur. Si l'ecole fait des résultats, c'est à son honneur. Si l'école constitue une référence, c'est à son honneur. Le modèle de Porokhane existe bel et bien. Ce modèle est à l'image de son homonyme. 

Depuis plus de vingt ans que cette école existe , chaque année,  y sortent de filles de 10 ans, 11 ans avec tout le texte coranique dans la tête. L'Ecole ne forme que des filles et en plus que  des Mame Diarra. Ce sont des Mame Diarra Diop, Faye, Sarr,  Mbacké, Bousso, etc.  Cette année 2020 , 40 honorables dames dont l'age moyen est de 11 ans y ont maitrisé le Coran et ce n'est pas encore le record. Non seulement, elles apprennent le Coran, mais elles sont initiées aux  autres métiers afin de leur assurer une insertion dans la société. Un vrai modèle de réussite. Suivez ce reportage, alors vous saurez que le nom Fourhane ( argument) n'est pas fortuit. Visualisez la scène d'évaluation de ces honorables Mame Bousso. En honneur à la mienne et à toutes les autres Mame Bousso ! 

M. Moustapha Diop

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